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21 septembre 2016

Prochaine rencontre à Annonay

 

 

 

Rendez-vous à la Bibliothèque Saint-Exupéry,
le vendredi 23 septembre à 18h, pour une rencontre
avec Paola Pigani, à propos de son roman "Venus d'ailleurs",
en partenariat avec l'association ICENA et la Librairie la Hulotte.
Ce roman est un livre de la sélection du prix Cézam 2016.
 
Communauté de communes du bassin d'Annonay
 
 

 

 

 

Venus d'ailleurs, Librairie la Hulotte, Annonay

 
 

11:59 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, librairie la hulotte, annonay

08 juin 2016

prochaines rencontres en Saone et Loire et Côte d'or

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Une après-midi en compagnie de Paola Pigani. Rencontre littéraire à la médiathèque menée par Jean-Marc Brunier (Le Cadran lunaire), précédée d'une balade aux alentours de Ciry-le-Noble en compagnie de l'auteure.

Au gré des ruelles et des chemins, Paola Pigani lira des extraits de ses deux romans "N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures" et "Venus d'ailleurs".

Paola Pigani a grandi en Charente dans une famille d’origine italienne et vit aujourd’hui à Lyon. Son premier roman, N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures (2013), a été récompensé par plusieurs prix. Son deuxième roman, Venus d'ailleurs, est publié en août 2015.

Elle est également nouvelliste et poète. Son deuxième recueil de poésieIndovina est paru en 2014 aux éditons La Passe du vent. Elle anime un blog littéraire : La renouée aux oiseaux

Rencontre menée par Jean-Marc Brunier (librairie Le Cadran lunaire)

Un événement de la saison culturelle 2016 de la Bibliothèque de Saône-et-Loire, en partenariat avec la librairie Le Cadran lunaire et la Bibliothèque de Ciry-le-Noble.

 

 

Samedi 11 Juin 2016

 

16 h Accueil (médiathèque)

16 h 30 Départ de la balade littéraire (retour prévu vers 18 h)

18 h 30 Rencontre avec Paola Pigani à la médiathèque


(Entrée libre)

Renseignements / Réservations :

BDSL : 03 85 20 55 71 ou bdsl@cg71.fr

Bibliothèque de Ciry-le-Noble : Bibliothèque de Ciry-le-Noble - Rue André Pautet - 71420 Ciry-le-Noble

Tél. : 03 85 79 05 13

 

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Dimanche 12 juin

11h cour de Flore

rencontre avec Arthur Frayer-Laleix et Paola Pigani

auteurs de Dans la peau d'un migrant et Venus d'ailleurs

23 mai 2016

Prochaine rencontre en Bretagne

 

 

Dans le cadre du prix inter CE Cezam deux rencontres en Bretagne:

 

 

Mardi 24 mai 2016 à 18h30



Médiathèque François Mitterrand | LORIENT

 

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Mercredi 25 mai 2016 à 12h30


UBS Tohannic | VANNES

 

 

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Entrée libre.

08:21 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, prix cezam, paola pigani

27 avril 2016

Prochaines rencontres en Bretagne

A la bibliothéque La Bellangerais

Rennes

jeudi 28 avril à 18h30

 

                            Autour de N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures et Venus d'ailleurs édition Liana Levi)

                          vendredi 29 avril 2016 à 18h00

                                    Librairie Mots et Images                                          

10, rue Saint Yves - 22200 Guingamp

Tél : 02 96 40 08 26

Fax : 02 96 40 08 27

12 avril 2016

Jeunesse lève toi

Jeunesse Lève toi 2.jpg©paolapigani

 

 

 

 

 

 

 

Il y a celui qui tient le porte-voix

celle qui fume pliée en deux dans un caddie de supermarché

 

un buisson ardent s'éprend des poubelles sur le parvis du lycée

travail,jeunesse, avenir, état, Trotski, bénéfices,

précarité à perpétué

 

Il y a ce geste d'éternité de Madiba

 

Il y a celui qui pousse le son sur un lecteur CD

et celui qui pousse son corps

sur un chariot d'or

Lever les yeux , il sait

et les mots qui recouvrent la vie

un par un

On ne va pas se laisser faire.

 

 

Pour Hugo

Ce 1er avril à Nantes

02 avril 2016

Prochaine rencontre à Metz

 

 

 

 

 

Grande roue Metz.jpg©paolapigani

Les 23 et 24 avril 

www.lelivreametz.com/contact.html

27 mars 2016

Prochaines rencontres à Angers et Nantes

Dans  le cadre  du Prix Cezam ,

j'aurai le plaisir de participer à plusieurs rencontres pour présenter mon dernier livre

 Venus d'ailleurs Editions Liana Levi


 

 

Mardi 29 mars

         20h30 - Bibliothèque Clara Malraux à Montreuil Juigné

 

Mercredi 30 mars

·         12h30 -  Université d’Angers, Maison de la Recherche Germaine Tillion - Salle Aimé Césaire - Campus de Belle Beille, 5 bis boulevard Lavoisier,  Angers.
 
 

Co-animation avec Samuel Delépine enseignant-chercheur représentant du Collectif Universitaire Angevin de Solidarité avec les Réfugiés et les Demandeurs d'Accueil.

 Entrée libre.
Voir plan : La Maison de la recherche Germaine Tillion  est située à côté de l’UFR Lettres, langues et sciences humaines : c’est la pastille rouge n°8.
https://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/392/files/2...

 Jeudi 31 mars 

15h30 - Centre de détention  Nantes 

Vendredi 1er avril 

9h30  Lycée Nelson Mandela , Jardin d’hiver - Rue Gaëtan Rondeau - Nantes 

12h30- Comité des œuvres sociales du département Loire Atlantique- Nantes

 

Cezam Pays de la Loire

23:20 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prix cezam, venus d'ailleurs, liana levi éditions

23 mars 2016

Prochaine rencontre à Montélimar

 

 

 

C'est avec plaisir que je présenterai Venus d'ailleurs ( Editions Liana Levi)

à la  Médiathèque intercommunale de Montélimar

Vendredi 25 mars à 18h30

12:39 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs

10 mars 2016

Prochaine rencontre à Soucieu-en- Jarrest

 

 

 

 

 

 

Samedi 12 mars à 15h

Dans le cadre du Prix M.O.T.S des 4 villages, Paola Pigani vient à notre rencontre à la bibliothèque de Soucieu-en-Jarrest.

 

 

 

20:52 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paola pigani, venus d'ailleurs, prix mots

20 février 2016

Paola Pigani pour le cas Morano

 

 

 

 

 

Paola Pigani pour le cas Morano

Alors vous allez me dire, lancer cette chronique avec Nadine Morano, c’est un peu facile, tout de même, la cible un chouïa trop évidente. Nadine, elle vous déclare, droit dans les yeux, “Les migrants, c’est la faute à la gauche”, ou “Je ne suis pas raciste : j’ai des amis qui sont justement arabes, dont ma meilleure amie qui est tchadienne et donc plus noire qu’une arabe” et aussi “J’ai le sens de la répartie, je n’y peux rien, c’est inné.” (1). Je vous réponds qu’il faut savoir faire une vraie place à ceux qui nous font rire et pleurer tout au long de l’année, que le hasard seul ne peut présider à l’ouverture d’une chronique, qu’on ne peut se contenter d’avoir envie de filer des baffes à ceux qui nous agacent, qu’il faut peut-être aussi tenter de leur venir en aide.

Vous allez me dire, d’accord, vous voulez prescrire de la lecture à Nadine Morano, très bien, mais est-on bien sûrs que cette dame lise des livres ? Déjà que certaines ministres de la Culture du gouvernement socialiste n’en lisent pas trop, paraît-il, alors Nadine ? Je vous répondrai : nous ne sommes sûrs de rien, et alors ? Ce n’est pas parce que vous ne prenez habituellement pas de médicaments que votre médecin se gardera de vous en prescrire. S’il vous en faut, vous en aurez, c’est comme ça et pas autrement.

Donc, Nadine Morano. Qui déclare, à propos des dénommés “migrants” : “Aujourd’hui le sentiment d’envahissement que ressentent les Français, ce n’est pas un sentiment, c’est une réalité. […] Quand j’entends le Premier ministre nous dire on va donner mille euros à chaque commune pour accueillir des réfugiés, mais stop! Arrêtez! Arrêtez!” Mme Morano a une idée, il faudrait que ces gens restent chez eux – “Je demande de faire des dons au HCR, au Programme alimentaire mondial, à l’Unicef et de permettre à ces organisations onusiennes d’aider au maintien des réfugiés sur place” – ou du moins près de chez eux, à savoir loin de chez nous – Mme Morano prône l’accueil des réfugiés syriens dans les pays limitrophes,“là où il y a le même creusot [sic] de culture”. Ces gens-là partent de chez eux : “Heureusement qu’on n’a pas fait pareil en 39-45 ou en 14” tempête l’inénarrable députée européenne ; mais laissons tous ceux qui ont à peu près suivi les cours d’histoire au collège et au lycée et conservent quelques souvenirs de l’exode de 1940 corriger d’eux-mêmes. (2)

Que prescrire ? Un remède intéressant, me semble-t-il, est sorti en 2015, et je serais d’avis de l’essayer sur un cas que d’aucuns jugent sérieux. Il s’agit du roman de Paola Pigani, Venus d’ailleurs, paru aux éditions Liana Levi. L’histoire d’un frère et d’une sœur, Mirko et Simona, qui ne sont pas restés chez eux, ni même dans un pays limitrophe, parce que chez eux c’est le Kosovo. Qui se retrouvent en“France, terre d’asile et la crasse au cœur pour tous ceux qui tentent de le croire”. Et pourtant, Simona y croit de toutes ses forces, et déclare vaillamment “Je suis résidente française, je travaille dans un commerce et je cherche l’amour !”. Pour Mirko, c’est plus difficile, et, dans le foyer où il vit “Les murs sont nus, la fenêtre est nue. Mirko est nu. L’espace ne lui renvoie que son existence sèche.” Comment fait-on pour exister loin de chez soi ? Il est question dans le roman d’un bébé né au milieu d’un fleuve et de la guerre, dont le père coupe le cordon ombilical avec ses dents. La corde, dit Mirko. Le cordon ombilical, le reprend-on. Le mot est répété. C’est qu’il s’agit peut-être bien de cela, d’un cordon ombilical tombé quelque part au milieu d’une guerre, et loin duquel il faudrait vivre. Pour exister, chacun ses trucs. Dans le foyer, il y a Julen, l’Argentin, “qui s’ébouillante [sous la douche] chaque soir à la même heure. Il chante à mesure que l’eau tombe sur lui. Plus elle est chaude, plus il chante fort. Il se fait la fête à lui tout seul.” Mirko, lui, cuisine avec beaucoup de poivre et de paprika, “En quelques minutes, il a recréé l’odeur de sa vie d’avant. (…) Il avale tout à grands bruits. Mirko aime s’écouter manger comme l’autre fait son cinéma sous la douche.”

Quoi qu’il en soit, ces vies sont bien fragiles, lestées d’un passé qu’il faut tenter de garder à distance. Pour cela, se lancer à corps perdu dans la langue d’accueil, prendre des cours de français, apprendre les paroles des chansons d’amour qui passent à la radio, répéter les noms des stations de métro, lire à voix haute les publicités, déchiffrer les titres des journaux gratuits. “Simona garde les mots en bouche comme des bonbons. Elle en suce le silence jusqu’à ce que son cerveau veuille bien associer les images aux sons, aux lettres, et restituer une partie de leur corps. Elle roule sa voix sur cette nouvelle langue. Elle l’aime. Elle la crache. Elle la chante avec toute la hargne qui l’habite. C’est une histoire tendre et nerveuse qui lui coûte du temps. Simona s’en fiche.”

Une vie de réfugiés, telle qu’elle peut se dérouler, dans une ville française, de nos jours. Une vie où l’on se répète, jour après jour :“Pour le présent, pas de problème. Le futur, c’est plus délicat.”

Venus d’ailleurs, de Paola Pigani : administrer quotidiennement à ceux qui viennent d’une planète où l’on pense que “nous sommes un pays judéo-chrétien de race blanche”.

Les remèdes miraculeux n’existent sans doute pas, me direz-vous. Mais qui ne tente rien….

Nathalie Peyrebonne
Ordonnances littéraires

(1) Vous pouvez jouer, vous aussi, au Moranator, sur le site du Monde, l’outil pour générer de vraies déclarations de Nadine Morano.

(2) Au total, huit à dix millions de civils belges, hollandais, luxembourgeois et français avaient alors fui l’invasion allemande. Sans parler de ceux qui organisaient la résistance à Londres.

Paola Pigani, Venus d'ailleurs

Paola Pigani, Venus d’ailleurs, Liana Levi, 2015, 176 p.

http://delibere.fr/paola-pigani-venus-d-ailleurs-nadine-m...